Une toiture en mauvais état ou mal entretenue peut causer des dégâts importants voire irréversibles à votre habitation. Continuellement soumise aux intempéries, elle est mise à rude épreuve tout au long de l’année. Voyons ensemble quelles sont les précautions d’usage pour éviter les infiltrations.
Les points clés à vérifier
Il est recommandé de vérifier l’état général de votre toiture une fois par an, au printemps. Cela vous permettra de repérer les potentiels dégâts dus à l'hiver et d’agir rapidement en conséquence. Une vérification après chaque intempérie est aussi vivement conseillée (pluies violentes, tempêtes, épisodes neigeux…)
Procéder à une inspection minutieuse de l’état du revêtement de la toiture pour :
S’assurer qu’aucune tuile ne s’est détachée ou n’est endommagée ;
Vérifier que les gouttières ne sont pas obstruées et que les eaux de pluie s’écoulent normalement ;
Nettoyer et désencombrer régulièrement les gouttières et leur structure ;
Inspecter la prolifération de la mousse ;
Vérifier les points de jonction : contour de fenêtres de toit et souche de cheminée.
Un problème d’étanchéité n’est pas forcément évident à déceler au départ. Pour éviter que la situation n’empire, il est très important de savoir détecter les prémices du problème. Si vous pouvez constater un de ces éléments, il est impératif de déterminer au plus vite quelle en est la source :
Une peinture qui cloque ;
De petites fissures au niveau du plafond ;
Une charpente qui commence à pourrir ;
Des taches d’humidité (auréoles) sur les murs ou le plafond ;
Des traces de moisissures.
À noter,
Les conséquences d’une perte d’étanchéité peuvent être multiples :
Détérioration de l’isolant de toiture ;
Développement de moisissures à l’intérieur du bâtiment ;
Diminution des performances thermiques ;
Détérioration de la qualité de l’air.
Que faire en cas de perte d’étanchéité ?
Il est fortement déconseillé de se lancer dans du bricolage “du dimanche”. La recommandation d’usage est de faire appel à un artisan couvreur professionnel.
Assurez-vous que le couvreur possède les certifications de sa profession (diplôme d’État, certificat de qualification professionnelle ou certificat d’identité professionnelle). Dans le cas contraire, si des malfaçons apparaissent, elles ne seront pas prises en charge par votre assurance. Plus vous interviendrez tôt, plus les travaux sont minimes et moins coûteux 😉
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